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Bien dormir, se réveiller en pleine forme, s’endormir facilement, être reposé, s’abandonner dans les bras de Morphée….voilà ce à quoi nous aspirons tous, mais au fond, savons-nous vraiment comment fonctionne notre sommeil ?

Pour nous donner toutes les chances de dormir suffisamment bien, et suffisamment longtemps, il est important de bien connaître le mécanisme de cette étape importante de nos vies. Petites explications.

Les différentes phases de notre sommeil

On parle de la qualité de notre sommeil, mais en fait il existe deux types différents de sommeils.

Tout d’abord le sommeil lent, ou profond, durant lequel notre activité cérébrale est ralentie. Puis le sommeil paradoxal, durant lequel notre activité cérébrale est intense. Ainsi, une nuit complète est normalement constituée de 4 à 5 cycles de 90 minutes. Durant chacun de ces cycles, sommeil profond et sommeil paradoxal alternent.

L’alternance jour/nuit est une base de notre sommeil

Nous sommes génétiquement programmés pour dormir durant la nuit et veiller durant la journée. Cette horloge interne, dont le fonctionnement est régulée par l’hypothalamus, a notamment pour effet de modifier notre température corporelle. Lorsque cette dernière s’abaisse, notre vigilance diminue. Le point le plus bas se situe entre 3 et 4h du matin. A l’inverse, le point le plus haut de température corporelle et d’activité se situe entre 16h et 19h.

Lorsque c’est nécessaire, deux mécanismes peuvent permettre de recaler notre horloge interne. Elle est ainsi sensible à la lumière et à l’intensité de notre activité sociale ; ces deux facteurs peuvent modifier la façon dont fonctionne notre sommeil.

La lumière lors du sommeil

La lumière comme facteur décisif de notre sommeil

Ainsi, lorsque la luminosité décroit, notre cerveau sécrète davantage de mélatonine, appelée « hormone du sommeil ». Cela explique notamment pourquoi nous nous sentons fatigués en hiver. A l’inverse, lorsque la luminosité est intense, nous pouvons veiller plus longtemps sans que le sommeil n’arrive. C’est un facteur sur lequel on peut jouer pour favoriser l’endormissement. Tamiser les lumières et éviter les écrans nous aidera à trouver le sommeil.

Notre sommeil s’adapte à notre vie sociale

L’autre facteur qui peut modifier notre horloge interne est notre activité. Si notre cerveau nous sent en activité intense (échange verbal soutenu, jeux vidéo, sport…), il décalera son endormissement. A long terme, les sorties nocturnes fréquentes peuvent dérégler notre horloge interne pour reculer l’heure à laquelle nous parvenons à nous endormir.

Maintenant que vous savez comment fonctionne votre sommeil, vous pouvez en tirer des règles d’hygiène de vie qui vous aideront à le réguler : régularité d’heures de lever et de coucher, tamisage de la lumière et activité apaisante avant l’endormissement.

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